12 juin 2006

Allez Zizou !

Sous la pression de mon fils, je suis bien obligé de suivre assidument la Coupe du Monde. Je ne vais pas vous donner mon avis sur les chances de victoire de l'équipe de France, il suffit pour cela de regarder les cours sur le marché (pour info : Brésil : 25,4%, France : 6,6%). Zidane exploite abondamment son image et, parmi ses multiples contrats publicitaires, celui de Générali ne vous a pas échappé, que ce soit à la télé ou sur les Champs Elysées.
A travers le thème : agir pour l'avenir, Générali lance une idée qui à mon avis mérite quelques réflexions. Les assureurs sont en première ligne face aux risques générés par le développement économique, et tout d'abord face aux risques climatiques : cyclones en Amérique, inondations en Europe, etc... Le réchauffement climatique commence à être scientifiquement bien évidencé; ses conséquences à court, moyen ou long terme ne sont pas clairement perçues. Tous les assureurs et réassureurs planchent sur le sujet, avec l'idée qu'il faudrait faire de la prévention, et ne pas se contenter d'augmenter les primes pour couvrir le coût des sinistres. Je me souviens avoir posé la question à Henri de Castries à l'AG d'AXA il y a 2 ans, en lui demandant de quelle façon un assureur pouvait influer sur les comportements, en matière de ce que l'on appelle le "développement durable". Bien que sa réponse soit restée générale, il était clair que le sujet était à l'ordre du jour.
Le Président de Générali France, Claude Tendil, a prononcé le 27-10-2005 la leçon inaugurale du master "Assurance et gestion du risque" de Dauphine, exposé dont je vous recommande la lecture. Il insiste sur les conséquences des changements climatiques, et met en avant son rôle en tant qu'assureur : aider à la prise de conscience collective, sanctionner les mauvaises pratiques, par exemple en refusant d'assurer, faire plus de prévention par le conseil, être capable d'assurer de nouveaux risques. Sa conclusion : il ne faut pas parler de morale mais d'intérêt.
A la mi-temps, au lieu d'aller prendre une bière fraiche au frigo (mauvaise solution) ou de faire des assouplissements pour évacuer le stress du match (c'est un peu mieux) pensez un peu finance, et aux conséquences du réchauffement climatique sur la valeur de vos actifs.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est ça papa tu t'interresse pas à la coupe du monde!!!!