26 septembre 2011

Un Etat sans monnaie

Ambiance hallucinante à l'Assemblée Générale de l'ONU ces derniers jours.
Les pays occidentaux sont au bord de la récession; toutes les entreprises abordent la rentrée le pied sur le frein; l'Amérique est ballotée entre un Président amateur de beaux discours, mais incapable de prendre des décisions claires et qui nous ferait regretter Jimmy Carter, et une FED réduite à arroser le pays de dollars comme si la croissance poussait telle l'herbe fraiche avec la rosée du matin; la cacophonie règne dans une Europe où plus personne ne tient la barre; la Grèce est virtuellement en faillite, mais aucun responsable ne veut le reconnaître et présenter un plan B; les papiers italiens, espagnols (français ?) brûlent les doigts des investisseurs, qui s'en débarrassent à grandes cargaisons auprès de la BCE, où les tensions et défections tournent au règlement de comptes.
Malgré cela, il semblerait que la seule décision qui permettrait de sauver le monde serait de répondre positivement aux caprices et chantages du quarteron de terroristes corrompus de Ramallah, dont le chef négationniste se fait ovationner à la tribune de l'ONU.
L'Europe réduit des trois-quarts l'aide alimentaire à ses miséreux, mais continue de transférer à carnet ouvert et sans aucun contrôle des centaines de millions à ces pseudo réfugiés professionnels et héréditaires; les soudanais meurent de faim par milliers tous les jours, mais il y aura toujours des fonds disponibles pour que les gazaouis puissent faire leurs emplettes sur leurs marchés qui croulent sous les gâteaux et autres douceurs.
Un Etat sans monnaie.
Ce soit-disant Etat,objet de l'attention permanente de tous les grands de ce monde, qui est parait-il tout prêt à naître, fonctionne en effet sans monnaie !
Ils veulent construire un Etat Judenrein, dans la plus pure lignée de l'Allemagne des années 30, ils haïssent les sionistes, adjectif dont ils ont fait l'injure suprême, mais les billets de banque qu'ils utilisent tous les jours pour acheter le lait de leurs enfants affichent l'effigie de Golda Meïr, de Menahem Begin et tous les bâtisseurs d'Israël !
Si vous voulez savoir ce que pensent les gens, point n'est besoin d'instituts de sondage ni d'études sociologiques sophistiquées. Regardez simplement comment ils votent avec leurs pieds et avec leur portefeuille.
Malgré toutes leurs rodomontades à New-York, s'il y a bien une chose qu'ils ne veulent surtout pas créer, c'est leur monnaie. En effet, reflet d'un régime autocratique totalement corrompu, elle perdrait sa valeur à grande vitesse, elle brûlerait les doigts de ceux qui la recevrait et n'aurait de cesse de s'en débarrasser : 50% de dévaluation et 50% d'inflation arriveraient très vite. Pour le coup, les habitants de cet Etat deviendraient vraiment pauvres ! Comme on les comprend de préférer une devise forte et stable, émise par la Banque Centrale d'un pays bien géré, en forte croissance (5%), sans chômage (5%) ni inflation, qui a fait baisser sa dette publique de l'équivalent de 6% du PNB ces quatre dernières années quand elle augmentait de de 20% en Europe.
L'Honneur, le Droit et la Justice, dont on se prévaut pour exiger son dû auprès des crédules, s'oublient instantanément quand s'ouvre le porte-monnaie.

2 commentaires:

fabolous a dit…

enfin la vérité,j'espère que les étudiants de l'Inseec seront capables de le comprendre

Meilleur taux a dit…

La solution en Europe est l'émission de dette européenne. La seule qui ne "brûlera pas les doigts" comme vous dites.